Les enseignants constatent qu’aujourd’hui le geste graphique est difficile pour une majorité des élèves. L’une des raisons de ces difficultés est souvent la tenue de crayon parfois …. acrobatique…
Trop de pression, de crispation, ou un mauvais positionnement des doigts sur le crayon engendre souvent des douleurs, une lenteur de l’écriture, coûteuse en énergie, et bien sûr, un manque de lisibilité.
La mobilité des doigts est importante, et c’est particulièrement vrai pour le pouce qui dirige le crayon sur le papier. Quand les doigts ne bougent pas, les lettres se forment avec un mouvement du poignet, le tracé manque de précision et cela se dégrade encore avec la prise de vitesse.
Il est donc primordial de corriger une mauvaise tenue de crayon le plus tôt possible d’autant que l’apprentissage de la prise du crayon et du geste d’écriture a cessé d’être au cœur du travail des enseignants en grande section de maternelle et du CP.
La tenue du crayon recommandée par les graphopédagogues 5E est tridigitale. Le crayon est posé entre la pulpe du pouce et le côté de la troisième phalange du majeur. L’index vient se poser sans pression sur le crayon. Le corps du crayon repose sur la commissure entre le pouce et l’index, dans l’axe de l’avant-bras.